Le Centre Hospitalier de Pau s’engage en lien avec le Comité de Lutte contre la Douleur « CLUD », l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs (EMASP) et la consultation douleur chronique à prendre en charge votre douleur et à promouvoir la mise en œuvre des actions dans ce domaine.
Soulager la douleur est une réponse à un de vos droits en tant que patient, une préoccupation et implication quotidienne des équipes soignantes et une garantie de la qualité des soins.
Toutes les douleurs sont différentes. Si vous souffrez, exprimez votre douleur et nos équipes soignantes feront le nécessaire pour la soulager.
Évaluation de la douleur
Tout le monde ne réagit pas de la même façon face à la douleur. Afin de l’évaluer, un outil de mesure est mis à votre disposition par le personnel soignant pour vous permettre de noter votre douleur de 0 – pas de douleur à 10 – douleur insupportable.
L’évaluation de la douleur passe également par des qualificatifs comme absente, faible, modérée, intense ou très intense par des descriptions de sensation tels que brûlure, picotement, fourmillement…
Traitement de la douleur
Au Centre Hospitalier de Pau, Tous les moyens à notre disposition seront mis en œuvre pour mieux soulager – qu’ils soient médicamenteux ou non-médicamenteux :
- Thérapies médicales ou techniques (PCA)
- Matériel de confort : fauteuil, matelas
- Techniques manuelles
- Ecoute
- Techniques de relaxation
- Soutien psychologique : psychologue, psychiatre
- Hypnose
La douleur n’est pas une fatalité, elle se prévient, elle se traite. Il est possible de vous soulager, même si nous ne pouvons garantir la disparition totale de la douleur.
Soulager peut prendre du temps, alors n’hésitez pas à en parler à l’équipe soignante
Grands types de douleurs
On distingue trois grands types de douleur selon leur profil évolutif : douleur aiguë, douleur procédurale et douleur chronique.
La douleur aiguë
Elle est liée à une atteinte tissulaire brutale (traumatisme, lésion inflammatoire, distension d’un viscère…). Elle est souvent associée à des manifestations neurovégétatives (tachycardie, sueurs, élévation de la pression artérielle) et à une anxiété. C’est un signal d’alarme dont la ‘finalité’ est d’informer l’organisme d’un danger pour son intégrité. Une fois son origine identifiée, sa prise en charge nécessite sa reconnaissance et un traitement essentiellement pharmacologique reposant sur les antalgiques avec un objectif curatif.
La douleur procédurale
Elle est la douleur induite par les soins (ponction, pansement, prise de sang, mobilisation du patient…). Sa prise en charge nécessite l’identification préalable des soins potentiellement douloureux et la mise en place de protocoles qui ont un objectif préventif (pose d’anesthésiant local avant ponction, prémédication avec un antalgique d’action rapide immédiatement avant la réalisation d’un soin douloureux…). La prise en charge de la douleur procédurale doit une préoccupation constante de tout professionnel de santé et c’est un élément majeur de la qualité des soins.
La douleur chronique
C’est un syndrome exprimé par la personne qui en est atteinte. Il y a douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsque la douleur présente plusieurs des caractéristiques suivantes :
- persistance ou récurrence, qui dure au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale présumée, notamment si la douleur évolue depuis plus de 3 mois ; réponse insuffisante au traitement ;
- détérioration significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail.