Réduction de l’empreinte carbone : le Centre Hospitalier de Pau met fin à l’utilisation du protoxyde d’azote au bloc opératoire
Depuis le 18 avril dernier, le Centre Hospitalier de Pau a procédé à l’arrêt total de l’utilisation du protoxyde d’azote (N₂O) incluant la coupure définitive de ses réseaux muraux au bloc opératoire. Cette décision s’inscrit dans une dynamique nationale portée par la SFAR, le Collectif d’Écoresponsabilité en Santé (CERES) et le Synprefh, en réponse à des enjeux écologiques, sanitaires et sécuritaires.
Le protoxyde d’azote : un puissant gaz à effet de serre
Utilisé en anesthésie, le N₂O présente un impact environnemental considérable en tant que puissant gaz à effet de serre— jusqu’à 300 fois plus élevé que le CO₂
Par ailleurs, même non-utilisé, ce gaz engendre d’importantes fuites invisibles dans les circuits muraux, exposant les soignants à des risques sanitaires et augmentant le risque d’incendie dans les bâtiments hospitaliers.
Un engagement responsable significatif
Aller au-delà de l’arrêt de son utilisation avec l’interruption totale de l’alimentation des circuits muraux permet au Centre Hospitalier de Pau :
- réduire son empreinte carbone,
- renforcer la sécurité de ses professionnels
- réaliser une économie de près de 5 700 euros par an, correspondant à une consommation annuelle d’environ 40 bouteilles de gaz.
L’utilisation ponctuelle du gaz en bouteille (MEOPA) pourra être maintenu à visée analgésique dans certains services ciblés.
Avec cet arrêt total, le Centre Hospitalier de Pau poursuit sa démarche globale de diminution de son impact carbone avec l’appui opérationnel des équipes du projet GREEN BLOC.