Avec l’objectif de revalider les compétences des professionnels qualifiés pour intervenir en cas de Situation Sanitaire Exceptionnelle, le Centre Hospitalier de Pau a organisé une mise en situation grandeur nature, ce mardi 10 Octobre.

/ Préparation des équipes SSE aux événements de grande ampleur

Ce fut un tout nouveau scénario catastrophe qui attendait les 45 professionnels hospitaliers pour leur exercice annuel :  la dispersion d’un neurotoxique par drone visant le public d’une Fan Zone, située au Zénith de Pau.

Les victimes, arrivées à l’hôpital par ambulance ou par leurs propres moyens, ont été concentrées dans un premier temps sur un Point de Rassemblement des Victimes où elles ont pu être enregistrées, triées médicalement en fonction de leurs symptômes et prises en charge. Les patients ont pu ensuite être orientés vers l’Unité de Décontamination Hospitalière, montée spécialement pour l’occasion, où ils ont été déshabillés, douchés et séchés afin de limiter la dissémination de l’agent toxique sur le corps.

Un double objectif visé pour cet exercice :

• Organiser et prioriser la prise en charge des victimes
• Identifier le neurotoxique impliqué et préparer l’antidote adapté
• Assurer et suivre la progression des patients dans la chaine de soins avant de les orienter vers les services hospitaliers.

Nouveauté cette année

Un comptoir pharmaceutique a été monté pour la première fois, permettant de préparer les médicaments et antidotes dans une zone propre sur place. Des kits prêts à l’emploi ont pu être préparés pour fluidifier la prise en charge des victimes.

En parallèle, une cellule de crise a été activée pour tester les principes de fonctionnement et des tests informatiques et téléphoniques ont été également réalisés.

 

Pour cet exercice, les 11 élèves aides-soignants de l’IFAS de Pau ont été impliqués pour jouer les victimes fictives. En tout, 4 relevaient d’une urgence absolue et 7 d’une urgence relative.

Encadrés par 8 animateurs du CESU 64B et du SAMU64B en charge de l’organisation de l’exercice, les professionnels ont pu s’entrainer à prodiguer des soins d’urgence dans des conditions spécifiques, au plus proche du réel.