Conférence « Bien vieillir en Béarn » : les témoignages de terrain et les expertises de nos gériatres
// Comment bien vieillir ? L’hôpital vous accompagne !
Une première question simple : A quel moment parle-t-on de perte d’autonomie et quand pouvons-nous encore agir ? Dr. Christophe SANS, gériatre et chef de service de l’hôpital de jour gériatrique, a ainsi détaillé les trois états dans lesquels un sujet peut se retrouver :
- l’état de robustesse, lorsqu’il possède toutes ses capacités pour interagir physiquement, cognitivement et socialement ;
- l’état de fragilité, lorsqu’une ou certaines capacités commencent silencieusement à diminuer ;
- l’état de dépendance
L’Hôpital de Jour Bien Vieillir à votre disposition !
Depuis Janvier 2021, le Centre Hospitalier de Pau s’est doté d’un Hôpital de Jour Bien Vieillir dédié au repérage des fragilités chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Il propose ainsi un bilan complet de prévention permettant de détecter des premiers facteurs d’alerte.
Sur une journée, les huit dimensions de la fragilité sont analysées auprès du patient pour permettre d’identifier des premiers points de faiblesse et prévenir leur aggravation. Lors de ce bilan, sont mobilisés successivement gériatre, infirmier, kinésithérapeute, psychomotricienne, assistante sociale, ergothérapeute, diététicienne ou encore psychologue. Un suivi à 1 mois, 6 mois et 1 an est ensuite mis en place pour constater l’évolution du patient.
Pour tout renseignement : 05 59 72 69 11 ou cjvhdj@ch-pau.fr
// Accompagner l’entrée en dépendance
Lors de la seconde table ronde, Dr. Mikel SARASIBAR, gériatre et chef du pôle de Gériatrie du Centre Hospitalier de Pau, a ensuite aidé à comprendre ce qu’est la dépendance et expliquer les ressources qui sont à disposition pour accompagner ces stades de la vie, aux côtés du Conseil Départemental, du Président du Réseau des Ehpad Béarn et Soule, du SSIAD de Pau, et du SSR fonctionnel de Salies de Béarn. L’adaptation du lieu de vie est notamment une question centrale : faire évoluer le lieu de vie et l’environnement au fur à mesure est capital pour éviter des rechutes et faciliter le maintien des capacités encore présentes. Ainsi, le Centre hospitalier propose, avec l’appui des équipes mobiles à domicile, une évaluation de l’habitat du patient, des besoins architecturaux pour l’adapter. « Nous jouons un rôle de conseil. À la fin, c’est le patient qui choisit et qui reste le maître à bord du navire » précise-t-il.